Samedi dernier, j’ai quand même pu
découvrir Santo Antônio de Lisboa, grâce à Tiago, un couchsurfeur
qui s’est proposé de m’y emmener avec un couple d’amis. Santo
Antônio est un district charmant du nord-ouest de l’île de Santa
Catarina, avec de belles maisons açoriennes, des cabanes de
pêcheurs, des restaurants de fruits de mer et une vue magnifique sur
le continent et sur le vieux pont de Florianópolis. On y a retrouvé
d’autres couchsurfeurs qui se partageaient une sorte de hachis
parmentier aux fruits de mer qui faisait bien envie, dans un resto
les pieds dans l’eau. On les a accompagnés en mangeant quelques
huîtres. C’est une des spécialités de l’île, mais c’était
une expérience décevante. Elles étaient fraîches, mais servies
avec des glaçons et donc, vidées de leur jus iodé. Si c’est pas
malheureux !
On s’est ensuite dirigés vers le
nord de l’île pour atteindre le Fort de São José da Ponta Grossa
au coucher du soleil, après avoir traversé les quartiers riches aux
maisons dignes du Prince de Bel Air. Le fort était fermé, mais le
coucher de soleil sur la plage était magnifique. Ensuite, tout le
monde est rentré chez soi pour manger. L’idée était de se
retrouver après pour sortir, mais moi, à 23h, si je ne suis plus
dans l’ambiance, impossible de me motiver pour autre chose qu’aller
me coucher !
Dimanche, ma proprio m’avait invitée
pour manger une feijoada chez elle. Pour éviter
les embouteillages, elle m’avait proposé de passer me prendre dès
9h du matin. J’ai donc bien fait de me coucher tôt, car il faut
être en forme pour s’attaquer à une feijoada ! C’est
le plat typique du Brésil par excellence. Inventée par les
esclaves, à qui les colons ne laissaient que les parties
« indésirables » du porc, elle se compose de porc, donc
(queue, oreilles, peau, pattes, os... tout est bon dans le cochon!),
de haricots noirs, de riz (élément omniprésent dans tout repas
brésilien), de légumes (carotte, patate douce, manioc, chou) de
farofa (un accompagnement à base de farine de manioc) et de
morceaux d’orange « pour faciliter la digestion ».
Heureusement pour moi, chaque famille arrange un peu la feijoada
à sa façon et Ana María préfère remplacer les queues, oreilles
et autres extrémités de porc par des morceaux un peu plus nobles.
Si vous voulez essayer, voilà une recette, un peu différente de
celle que j’ai goûtée, mais qui a l'air d'avoir fait ses preuves.
oh la cette recette ne me parait pas particulierement legere mais bon!!!!c'est toujours un plaisir de vous lire et de continuer de decouvrir .merci Lise .vos dessins sont géniaux .bises .jacqueline
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