jeudi 24 octobre 2013

Il pleut toujours sur Floripa. Je commence à me faire à l’idée de bientôt quitter l’île sans en avoir découvert tous les secrets. Tant pis, j’aurais au moins rencontré ses habitants, ce qui est le but principal de mes voyages !

Samedi dernier, j’ai quand même pu découvrir Santo Antônio de Lisboa, grâce à Tiago, un couchsurfeur qui s’est proposé de m’y emmener avec un couple d’amis. Santo Antônio est un district charmant du nord-ouest de l’île de Santa Catarina, avec de belles maisons açoriennes, des cabanes de pêcheurs, des restaurants de fruits de mer et une vue magnifique sur le continent et sur le vieux pont de Florianópolis. On y a retrouvé d’autres couchsurfeurs qui se partageaient une sorte de hachis parmentier aux fruits de mer qui faisait bien envie, dans un resto les pieds dans l’eau. On les a accompagnés en mangeant quelques huîtres. C’est une des spécialités de l’île, mais c’était une expérience décevante. Elles étaient fraîches, mais servies avec des glaçons et donc, vidées de leur jus iodé. Si c’est pas malheureux !

On s’est ensuite dirigés vers le nord de l’île pour atteindre le Fort de São José da Ponta Grossa au coucher du soleil, après avoir traversé les quartiers riches aux maisons dignes du Prince de Bel Air. Le fort était fermé, mais le coucher de soleil sur la plage était magnifique. Ensuite, tout le monde est rentré chez soi pour manger. L’idée était de se retrouver après pour sortir, mais moi, à 23h, si je ne suis plus dans l’ambiance, impossible de me motiver pour autre chose qu’aller me coucher !

Dimanche, ma proprio m’avait invitée pour manger une feijoada chez elle. Pour éviter les embouteillages, elle m’avait proposé de passer me prendre dès 9h du matin. J’ai donc bien fait de me coucher tôt, car il faut être en forme pour s’attaquer à une feijoada ! C’est le plat typique du Brésil par excellence. Inventée par les esclaves, à qui les colons ne laissaient que les parties « indésirables » du porc, elle se compose de porc, donc (queue, oreilles, peau, pattes, os... tout est bon dans le cochon!), de haricots noirs, de riz (élément omniprésent dans tout repas brésilien), de légumes (carotte, patate douce, manioc, chou) de farofa (un accompagnement à base de farine de manioc) et de morceaux d’orange « pour faciliter la digestion ». Heureusement pour moi, chaque famille arrange un peu la feijoada à sa façon et Ana María préfère remplacer les queues, oreilles et autres extrémités de porc par des morceaux un peu plus nobles. Si vous voulez essayer, voilà une recette, un peu différente de celle que j’ai goûtée, mais qui a l'air d'avoir fait ses preuves.


1 commentaire:

  1. oh la cette recette ne me parait pas particulierement legere mais bon!!!!c'est toujours un plaisir de vous lire et de continuer de decouvrir .merci Lise .vos dessins sont géniaux .bises .jacqueline

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