jeudi 2 janvier 2014

Fêtes de fin d'année au soleil

Bonne année 2014 à tous ! Je vous la souhaite pleine de belles découvertes, de bons repas entre amis, de couchers de soleil et de balades sous la pluie !

Rue Maldonado, on a terminé l’année 2013 en dessinant sur les murs :

À gauche, la silhouette de Coline, à droite, celle de Lalo

L’année 2014 commence donc sous le signe de l’art...









Cette année, pour la première fois de ma vie, Noël n'aura pas été synonyme de froid, neige, feu de cheminée et vin chaud, mais plutôt de chaleur, sable, barbecue et bière bien fraiche. Mes amis Alice et Luciano m’avaient invitée à le passer avec eux dans la famille de Luciano au « balneario Las Flores », à une centaine de kilomètres à l’est de Montevideo. On était sur la plage au coucher du soleil...


… et au lever !


Ici, ou en tout cas dans la famille de Luciano, l’humain l’emporte sur le matériel : pas de montagne de cadeaux, juste le plaisir de se retrouver en famille. Ces retrouvailles sont d’autant plus intenses que l’exil a souvent dispersé les familles aux quatre coins du monde. C’est notamment le cas des parents de Luciano, qui ont dû se réfugier en France pour fuir la dictature (1973-1984).




La plupart des Uruguayens passent aussi le réveillon du Premier de l’an en famille. On s’est donc retrouvés entre étrangers pour saluer la nouvelle année. Le 31, la fête commence dès le matin : les employés de bureau jettent leurs vieux calendriers et autres papiers déchirés depuis les fenêtres des entreprises et s’amusent aussi à arroser d’eau les passants. Les gens rasaient donc les murs sur 18 de Julio, l’avenue principale de Montevideo.

Dans la vieille ville, une rue avait été transformée en discothèque. Un DJ passait de la musique depuis un balcon, les bars avaient ouvert leurs portes sur la rue et vendaient de la bière ou du medio y medio (un mélange de mousseux et de vin) utilisés par les fêtards autant pour boire que pour s’arroser. Des employés de bars avaient également pour mission d’asperger la foule au tuyau d’arrosage ou à coups de seaux d’eau. Bref, on est sortis de là trempés, les cheveux collants de bière et à moitié sourds.

Après un plat de pâtes pas du tout digne d’un réveillon, on a retrouvé un couchsurfeur (sans couch) à son hôtel et, avec tous les autres voyageurs de l’hôtel, on est allés sur la rambla, au bord du fleuve, pour voir les feux d’artifice sur la ville. Il n’y avait pas un seul feu d’artifice officiel, mais des centaines de petits feux d’artifice tirés de tous côtés, pendant au moins une demi-heure. Ça faisait un peu peur quand les fusées étaient tirées par des gamins de dix ans à cinq mètres de nous, mais le résultat était magique ! On ne savait pas où donner de la tête. La ville entière semblait exploser comme du pop-corn coloré !


5 commentaires:

  1. Waow ! Ca fait rêver un Noël comme ça ! C'est drôle, tu as beau écrire (et j'ai beau le savoir) qu'il fait chaud, j'ai de la misère à imaginer qu'on puisse se faire arroser dans la rue comme ça sans mourir de froid...
    La classe la photo de Lisette au coucher du soleil...
    Bisous et bonne année !
    Estelle

    RépondreSupprimer
  2. le nouvel an par presque -40 cette fois!! bonne année et je te souhaites encore plein de belles découvertes!!! ciao de montmont

    RépondreSupprimer
  3. Salut Lise! J'ai suivi ton blog pendant mon periple...je suis maintenant plus posé...dans le froid!!!! Continues de nous faire voyager en textes et dessins!
    Je te souhaite une belle année pleine de chouettes moments, de rencontres, de surprises...
    Bises

    RépondreSupprimer
  4. BONNE ANNEE LISE !!!!! plein de beaux voyages et continuez de nous les raconter afin que nous voyagions un peu aussi .plein de bonheur et merci de nous faire rever .jacqueline

    RépondreSupprimer
  5. Très bonne année Lise.Chaque fois que tu décris une ville ,un paysage ,les rencontres que tu fais je me dis que on devrait y aller. Continue à parcourir le monde et à nous faire rêver...par tes récits ,tes dessins et tes photos c'est très beau ...
    On t'embrasse Papy et moi

    RépondreSupprimer