Rien de bien particulier cette semaine. Le projet en est toujours au même point, je n'ai pas observé d'animaux particulièrement exotiques et la vie à Dancing Rabbit suit son cours sans grand évènement digne d'être rapporté. Mais je vais quand même faire un effort pour trouver quelque chose à dire...
Une équipe de documentaristes est ici pour quelques jours. Ils font une série de documentaires sur les communautés intentionnelle aux États-Unis. Ils ont commencé par filmer à Sandhill et nous ont montré le reportage qu'ils ont fait sur Twin Oaks, en Virginie. Du très bon boulot pour de jeunes autodidactes ! Ils nous ont filmés en train de travailler avant-hier (je vais peut-être passer à la télé, en train de fabriquer un marteau et de commenter la beauté du bois d'oranger des Osages) et ont interviewé Sharon et Dennis. Drôle de hasard, l'un des documentaristes vient de finir ses études à Montréal, était en France il y a trois mois et sera à Oaxaca en novembre. Il va même étudier dans une école qui travaille en collaboration avec l'asso pour laquelle je vais bosser ! Le monde et petit...
Ces jours-ci, le Magic School Bus accueille Adam, un visiteur qui, après avoir beaucoup voyagé, est en train de faire le tour de son Missouri natal à vélo pour visiter plusieurs communautés intentionnelles et décider où il va s'installer. Ça me donne bien envie de faire pareil, mais plutôt en Europe. J'ai fait quelques recherches de communautés sur Internet, mais je n'ai pas trouvé grand-chose. Si vous connaissez des communautés intéressantes, notamment en Espagne, faites-moi signe !
En relisant mes précédents messages à la recherche d'inspiration pour mon post d'aujourd'hui, je me suis rendu compte que je ne vous ai pas donné de nouvelles du rocket stove. Il fonctionne à merveille et donne un bon goût de fumé à la bouffe. Le maïs n'a pas fait de pop-corn, mais beaucoup de grains sont tombés. Quant aux pousses, elles ont séché puis disparu.
Oh ! Et on a encore eu droit à une sacrée tempête l'autre nuit et l'éolienne installée par le Mercantile il y a à peine deux semaines n'a pas tenu le coup. Un comble pour un moulin à vent ! La structure s'est complètement pliée en deux. J'imagine qu'elle a dû être frappée par un éclair.
Avant de vous quitter, petit détail technique : Noun m'a expliqué comment laisser un commentaire sur le blog sans s'inscrire à gmail. Il suffit apparemment de mettre "anonyme" dans la case "sélectionner un profil". Et n'oubliez pas de signer votre message, pour que je sache de qui ça vient !
dimanche 31 juillet 2011
dimanche 24 juillet 2011
Il pleut ! Ça faisait plus d'une semaine qu'on attendait ça ! Il a fait vraiment chaud toute la semaine, une chaleur moite qui m'a rappelé le Bénin. Du coup, on a encore une fois adapté notre horaire : 5h30-11h le matin, grosse pause pendant l'après-midi, puis de nouveau boulot de 18h30 à 20h30. Ça fait des grosses journées, mais c'est agréable d'avoir tout l'après-midi de libre.
Pas grand-chose à dire sur la construction, on avance toujours au ralenti. On a commencé à installer les jambes de force (si c'est bien comme ça qu'on dit brace en français) pour renforcer le soutien de la première poutre et on avance sur la mise en place des piliers de la deuxième poutre. Ken est rentré mercredi et il a l'air encore moins optimiste que moi concernant l'avancée du projet. C'est de moins en moins sûr qu'on voit cette première poutre debout avant de partir. On est un peu bloqués en ce moment, car on attend de recevoir des vis qui n'arrivent pas.
Mardi, j'ai accompagné les visiteurs à Sandhill, une des communautés voisines. Ça nous a pris une bonne heure à pied, à 37°C sous un soleil de plomb. J'en ai profité pour visiter Sandhill, dont je ne connaissais que la maison commune et la cabane à sucre. Sandhill est une communauté un peu moins orientée écologie que Dancing Rabbit (ils sont notamment moins stricts en ce qui concerne l'utilisation des voitures communautaires). Leur objectif principal est d'être autosuffisants au niveau alimentaire. Ils partagent leurs revenus et travaillent chacun leur tour à la menuiserie, à la production de miel, de sirop de sorgho, de moutarde et autres condiments, au potager, à la garderie, etc. Certains membres travaillent aussi en dehors de la communauté, mais ils partagent eux aussi leurs revenus avec les autres membres. Ils sont moins nombreux qu'à DR (une petite dizaine en comptant les enfants) et ne cherchent pas à accroître leur population aussi rapidement que DR.
Parmi les moments forts de la semaine : ma rencontre avec un bébé coyote ! Il traversait la route quand je revenais de la laiterie à vélo et il regardait du mauvais côté. Il ne m'a donc pas vue avant que je sois à environ trois mètres de lui. Malheureusement, je n'avais pas mon appareil photo avec moi. Mais il ressemblait à ça. Sa maman devait déjà être dans le champ de maïs de l'autre côté de la route, en train de l'attendre.
J'ai aussi eu une drôle d'aventure avec une famille de souris. Je venais d'allumer le réchaud pour faire des crêpes pour notre soirée internationale dont je vous parlerai plus bas, quand je vois une souris sortir du réchaud en courant. Je pensais qu'elle était juste en train de grignoter quelques miettes tombées là et que la chaleur lui avait flanqué la frousse de sa vie et qu'elle n'allait pas revenir de si tôt. Mais quelle ne fut pas ma surprise de la revoir apparaître à côté du réchaud quelques secondes plus tard. "Go away, little mouse, it's too hot for you here!" lui dis-je (en anglais, parce que, oui, depuis que je suis ici, je me surprends à parler aux animaux dans la langue locale). Mais, loin de m'écouter, elle entre à nouveau dans le réchaud et ressort aussitôt avec un bébé souris dans la gueule. J’éteins immédiatement le réchaud et l'observe sauver sa portée de l'enfer. Je pense qu'un des bébés a dû y passer, car elle est revenue plusieurs fois et repartie avec hésitation sans rien emporter (voir la vidéo).
Comme je disais plus haut, je préparais des crêpes pour notre soirée internationale, organisée par le Magic School Bus (c-à-d nous). On a demandé à tous les membres de préparer un plat d'un pays dont ils étaient originaires, qu'ils avaient visité ou par lequel ils étaient particulièrement attirés et de présenter quelque chose de ce pays. Ça a été un vrai succès ! On a goûté à des plats du Japon, d'Ukraine, du Brésil, d'Inde, d'Iran, d'Allemagne, etc., et assisté à un chant russe, des anecdotes polonaises, une histoire de famille du Salvador basée sur les illustrations d'un dessus de lit brodé par April et sa famille, un cours d'origami, une démonstration d'épilation avec un fil, des danses bretonnes et une partie de cricket.
Pas grand-chose à dire sur la construction, on avance toujours au ralenti. On a commencé à installer les jambes de force (si c'est bien comme ça qu'on dit brace en français) pour renforcer le soutien de la première poutre et on avance sur la mise en place des piliers de la deuxième poutre. Ken est rentré mercredi et il a l'air encore moins optimiste que moi concernant l'avancée du projet. C'est de moins en moins sûr qu'on voit cette première poutre debout avant de partir. On est un peu bloqués en ce moment, car on attend de recevoir des vis qui n'arrivent pas.
Presse à sorgho |
Parmi les moments forts de la semaine : ma rencontre avec un bébé coyote ! Il traversait la route quand je revenais de la laiterie à vélo et il regardait du mauvais côté. Il ne m'a donc pas vue avant que je sois à environ trois mètres de lui. Malheureusement, je n'avais pas mon appareil photo avec moi. Mais il ressemblait à ça. Sa maman devait déjà être dans le champ de maïs de l'autre côté de la route, en train de l'attendre.
J'ai aussi eu une drôle d'aventure avec une famille de souris. Je venais d'allumer le réchaud pour faire des crêpes pour notre soirée internationale dont je vous parlerai plus bas, quand je vois une souris sortir du réchaud en courant. Je pensais qu'elle était juste en train de grignoter quelques miettes tombées là et que la chaleur lui avait flanqué la frousse de sa vie et qu'elle n'allait pas revenir de si tôt. Mais quelle ne fut pas ma surprise de la revoir apparaître à côté du réchaud quelques secondes plus tard. "Go away, little mouse, it's too hot for you here!" lui dis-je (en anglais, parce que, oui, depuis que je suis ici, je me surprends à parler aux animaux dans la langue locale). Mais, loin de m'écouter, elle entre à nouveau dans le réchaud et ressort aussitôt avec un bébé souris dans la gueule. J’éteins immédiatement le réchaud et l'observe sauver sa portée de l'enfer. Je pense qu'un des bébés a dû y passer, car elle est revenue plusieurs fois et repartie avec hésitation sans rien emporter (voir la vidéo).
Comme je disais plus haut, je préparais des crêpes pour notre soirée internationale, organisée par le Magic School Bus (c-à-d nous). On a demandé à tous les membres de préparer un plat d'un pays dont ils étaient originaires, qu'ils avaient visité ou par lequel ils étaient particulièrement attirés et de présenter quelque chose de ce pays. Ça a été un vrai succès ! On a goûté à des plats du Japon, d'Ukraine, du Brésil, d'Inde, d'Iran, d'Allemagne, etc., et assisté à un chant russe, des anecdotes polonaises, une histoire de famille du Salvador basée sur les illustrations d'un dessus de lit brodé par April et sa famille, un cours d'origami, une démonstration d'épilation avec un fil, des danses bretonnes et une partie de cricket.
dimanche 17 juillet 2011
L'équipe du Magic School Bus s'est encore amaigrie cette semaine. Maya a décidé de partir, car ses parents voulaient qu'elle les accompagne pour rendre visite à sa grand-mère au Japon. Heureusement que Ken revient mercredi !
Le boulot fonctionne donc encore plus au ralenti que d'habitude. On a réussi à placer un des piliers sur la première poutre, mais les deux autres sont particulièrement difficiles. Chaque fois qu'on les place sur la poutre, on a l'impression qu'elles vont aller, mais on se rend compte qu'il faut encore creuser un peu. Dennis et Sharon travaillent là-dessus (je suis contente que Dennis s'y soit mis d'ailleurs, car il se rend mieux compte de la difficulté de cette tâche et voit à quel point c'est frustrant). Sur la photo, on peut voir qu'on utilise deux différentes techniques pour joindre les piliers aux poutres. Le pilier sur lequel travaille Sharon est sculpté de façon à envelopper la poutre. Dennis, lui, sculpte dans la poutre pour y insérer le haut du pilier. Le tout sera ensuite fixé avec une cheville.
Quant à moi, j'essaye de m'occuper à d'autres menus travaux, notamment la fabrication des chevilles (eh oui ! finalement, c'est nous qui nous y collons). Dave nous a fabriqué un magnifique banc d'âne qui nous sert à arrondir des bouts de bois pour former les chevilles. C'est plutôt sympa à faire et ça a un grand avantage : on peut déplacer le banc où on veut, notamment à l'ombre, ce qui n'est pas négligeable en cette période de canicule !
Une fois arrondies, les chevilles sont passées dans un autre dispositif fait maison, constitué d'un tube de deux pouces de diamètre, aiguisé à l'entrée. On passe les chevilles dedans à l'aide d'un marteau pour s'assurer qu'elles ont bien la bonne taille. Le "capuchon" sur la cheville, qu'on voit sur la photo, c'est pour éviter que la cheville se fissure quand on tape dessus.
Côté vie de la communauté, on a eu une super conversation avec plusieurs membres l'autre jour sur le polyamour, très courant ici. C'était intéressant d'avoir le point de vue de plusieurs polyamoureux, dont un qui a une fille de cinq ans qui a l'air de trouver ça tout à fait normal, vu qu'elle a toujours vécu dans cet environnement (ses parents ont dû lui expliquer qu'il ne valait mieux pas qu'elle en parle à ses grands parents, car ils risquaient de ne pas trop aimer l'idée). Aucun ado de la communauté n'était présent à ce moment-là, malheureusement. Ça aurait été intéressant d'avoir leur opinion aussi.
Sans transition et pour conclure, spéciale dédicace à mes chers parents, à qui je parlais de la dense population de tiques dans le coin. Voilà à quoi ressemblaient mes chaussures hier soir :
Le boulot fonctionne donc encore plus au ralenti que d'habitude. On a réussi à placer un des piliers sur la première poutre, mais les deux autres sont particulièrement difficiles. Chaque fois qu'on les place sur la poutre, on a l'impression qu'elles vont aller, mais on se rend compte qu'il faut encore creuser un peu. Dennis et Sharon travaillent là-dessus (je suis contente que Dennis s'y soit mis d'ailleurs, car il se rend mieux compte de la difficulté de cette tâche et voit à quel point c'est frustrant). Sur la photo, on peut voir qu'on utilise deux différentes techniques pour joindre les piliers aux poutres. Le pilier sur lequel travaille Sharon est sculpté de façon à envelopper la poutre. Dennis, lui, sculpte dans la poutre pour y insérer le haut du pilier. Le tout sera ensuite fixé avec une cheville.
Quant à moi, j'essaye de m'occuper à d'autres menus travaux, notamment la fabrication des chevilles (eh oui ! finalement, c'est nous qui nous y collons). Dave nous a fabriqué un magnifique banc d'âne qui nous sert à arrondir des bouts de bois pour former les chevilles. C'est plutôt sympa à faire et ça a un grand avantage : on peut déplacer le banc où on veut, notamment à l'ombre, ce qui n'est pas négligeable en cette période de canicule !
Une fois arrondies, les chevilles sont passées dans un autre dispositif fait maison, constitué d'un tube de deux pouces de diamètre, aiguisé à l'entrée. On passe les chevilles dedans à l'aide d'un marteau pour s'assurer qu'elles ont bien la bonne taille. Le "capuchon" sur la cheville, qu'on voit sur la photo, c'est pour éviter que la cheville se fissure quand on tape dessus.
Côté vie de la communauté, on a eu une super conversation avec plusieurs membres l'autre jour sur le polyamour, très courant ici. C'était intéressant d'avoir le point de vue de plusieurs polyamoureux, dont un qui a une fille de cinq ans qui a l'air de trouver ça tout à fait normal, vu qu'elle a toujours vécu dans cet environnement (ses parents ont dû lui expliquer qu'il ne valait mieux pas qu'elle en parle à ses grands parents, car ils risquaient de ne pas trop aimer l'idée). Aucun ado de la communauté n'était présent à ce moment-là, malheureusement. Ça aurait été intéressant d'avoir leur opinion aussi.
Sans transition et pour conclure, spéciale dédicace à mes chers parents, à qui je parlais de la dense population de tiques dans le coin. Voilà à quoi ressemblaient mes chaussures hier soir :
dimanche 10 juillet 2011
Je viens d'assister au WIP et je me suis rendue compte que je ne vous ai pas encore parlé de ça. C'est le "Week In Preview", la réunion hebdomadaire de DR, où chacun fait part aux autres de ce qui va se passer dans la semaine. Ça dure environ une heure et ça commence par les annonces générales, genre « j'ai perdu mes lunettes » ou « c'est mon anniversaire dans deux jours », puis on prévoit le calendrier des activités de la semaine. Ensuite, on annonce qui va recevoir des invités ou qui quitte le village pour quelques jours ou pour toujours, puis on fait les réservations des voitures communautaires et les gens se mettent d'accord pour « covoiturer » ensemble.
Demain, un nouveau groupe de visiteurs arrive. Ce sont généralement des gens qui pensent éventuellement venir habiter ici et qui veulent donc en savoir plus sur le fonctionnement de la communauté et faire connaissance avec ses habitants. Ils restent généralement trois semaines, au cours desquelles ils assistent à des exposés présentés par les membres sur différents sujets allant de la construction durable à l'histoire de DR, en passant par le système monétaire communautaire (appelé ELM ici). Ils donnent aussi un coup de main dans les différents projets en cours, ce qui leur permet de mieux connaître les habitants et les normes de construction/culture de DR.
Ce matin, on a fait une surprise à Sage, une wexer australienne qui nous quitte mardi. Elle a l'habitude d'aller courir tous les matins et aujourd'hui, on s'est cachés à différents endroits sur son parcours et on se joignait à elle quand elle arrivait à notre niveau, pour former un groupe de coureurs de plus en plus grand, comme dans Forest Gump. J'étais un peu déçue par le peu de participants (dix sur environ 70 habitants/wexers), mais Sage a beaucoup apprécié la surprise.
Côté boulot, rien de bien nouveau. On est en train de joindre les piliers à notre première poutre. C'est super compliqué de faire des trous de la forme d'un pilier pas complètement rond dans une poutre pas complètement ronde non plus ! Et chaque fois qu'on veut placer un pilier dans l'encoche qui lui correspond pour voir si ça rentre, ça nous prend une demi-journée, parce qu'il faut s'assurer que le pilier est bien droit et perpendiculaire à la poutre et que ça pèse super lourd ces affaires-là ! Pis Ken est parti pour une semaine et Dennis a très mal au dos alors le projet va encore être ralenti.
Sur une note plus joyeuse, on a reçu deux douzaines de poussins ! Ils sont adorables ! On leur a fabriqué une belle cage et ils passent la nuit dans le bus, car les belettes rôdent. L'une d'entre elles a presque décimé la jeune volaille de Jonathan. Hum ! Finalement, cette note n'est pas si joyeuse que ça !
Et pour finir, dans la rubrique insolites : le mennonite volant ! Il a survolé DR le 4 juillet, jour de la fête nationale, très près du sol à l'aller et plus près de la lune au retour, dans une sorte de buggy accroché à un parapente. Je regrette de ne pas avoir eu mon appareil à portée de main lors de sa première apparition.
Demain, un nouveau groupe de visiteurs arrive. Ce sont généralement des gens qui pensent éventuellement venir habiter ici et qui veulent donc en savoir plus sur le fonctionnement de la communauté et faire connaissance avec ses habitants. Ils restent généralement trois semaines, au cours desquelles ils assistent à des exposés présentés par les membres sur différents sujets allant de la construction durable à l'histoire de DR, en passant par le système monétaire communautaire (appelé ELM ici). Ils donnent aussi un coup de main dans les différents projets en cours, ce qui leur permet de mieux connaître les habitants et les normes de construction/culture de DR.
Ce matin, on a fait une surprise à Sage, une wexer australienne qui nous quitte mardi. Elle a l'habitude d'aller courir tous les matins et aujourd'hui, on s'est cachés à différents endroits sur son parcours et on se joignait à elle quand elle arrivait à notre niveau, pour former un groupe de coureurs de plus en plus grand, comme dans Forest Gump. J'étais un peu déçue par le peu de participants (dix sur environ 70 habitants/wexers), mais Sage a beaucoup apprécié la surprise.
Côté boulot, rien de bien nouveau. On est en train de joindre les piliers à notre première poutre. C'est super compliqué de faire des trous de la forme d'un pilier pas complètement rond dans une poutre pas complètement ronde non plus ! Et chaque fois qu'on veut placer un pilier dans l'encoche qui lui correspond pour voir si ça rentre, ça nous prend une demi-journée, parce qu'il faut s'assurer que le pilier est bien droit et perpendiculaire à la poutre et que ça pèse super lourd ces affaires-là ! Pis Ken est parti pour une semaine et Dennis a très mal au dos alors le projet va encore être ralenti.
Sur une note plus joyeuse, on a reçu deux douzaines de poussins ! Ils sont adorables ! On leur a fabriqué une belle cage et ils passent la nuit dans le bus, car les belettes rôdent. L'une d'entre elles a presque décimé la jeune volaille de Jonathan. Hum ! Finalement, cette note n'est pas si joyeuse que ça !
Et pour finir, dans la rubrique insolites : le mennonite volant ! Il a survolé DR le 4 juillet, jour de la fête nationale, très près du sol à l'aller et plus près de la lune au retour, dans une sorte de buggy accroché à un parapente. Je regrette de ne pas avoir eu mon appareil à portée de main lors de sa première apparition.
dimanche 3 juillet 2011
Cette semaine a été particulièrement pénible. On avait prévu de rallonger notre journée de travail, mais avec 35°C à l'ombre, c'est difficile d'être productif. On a aussi eu quelques contretemps. Les chevilles de deux pouces de diamètre que l'on doit utiliser pour fixer les poutres ne sont pas prêtes (Dennis avait prévu qu'on les fabrique, mais il s'est rendu compte que ça nous prendrait trop de temps et il a donc du trouver quelqu'un pour en fabriquer pour nous).
On a réussi à joindre les deux troncs d'arbres pour former la première poutre et on devait tourner la poutre sur le côté pour pouvoir tracer l'emplacement des piliers. J'ai conseillé à Dennis d'attendre de recevoir les chevilles avant de tourner la poutre ou de trouver un moyen de fixer les deux parties de la poutre de manière temporaire, mais il était trop impatient (et mon anglais peut-être pas assez bon pour réussir à le persuader) et a décidé d'essayer de tourner la poutre en espérant que les deux parties restent attachées. Évidemment, ça n'a pas marché et on a perdu deux jours à tourner la poutre, se rendre compte que ça ne marchait pas et la remettre en place. Finalement, Dennis a trouvé un moyen de les fixer de manière temporaire avec deux grosses vis et tout est rentré dans l'ordre.
À part ça, rien de bien particulier. Je suis de corvée de lait depuis deux semaines (je suis toujours volontaire, parce que ça me donne une bonne occasion de me balader à vélo). On va chercher le lait (bio, of course) dans une ferme mennonite à dix minute d'ici à vélo. On se sert nous mêmes au robinet de la grande cuve et on laisse l'argent sur la table. On a beau être des impies débauchés qui se baladent tout nus, les mennonites ont malgré tout confiance en nous !
Bon, plus que deux minutes de batterie. J'aurais aimé écrire plus, mais ce sera pour la prochaine fois...
On a réussi à joindre les deux troncs d'arbres pour former la première poutre et on devait tourner la poutre sur le côté pour pouvoir tracer l'emplacement des piliers. J'ai conseillé à Dennis d'attendre de recevoir les chevilles avant de tourner la poutre ou de trouver un moyen de fixer les deux parties de la poutre de manière temporaire, mais il était trop impatient (et mon anglais peut-être pas assez bon pour réussir à le persuader) et a décidé d'essayer de tourner la poutre en espérant que les deux parties restent attachées. Évidemment, ça n'a pas marché et on a perdu deux jours à tourner la poutre, se rendre compte que ça ne marchait pas et la remettre en place. Finalement, Dennis a trouvé un moyen de les fixer de manière temporaire avec deux grosses vis et tout est rentré dans l'ordre.
À part ça, rien de bien particulier. Je suis de corvée de lait depuis deux semaines (je suis toujours volontaire, parce que ça me donne une bonne occasion de me balader à vélo). On va chercher le lait (bio, of course) dans une ferme mennonite à dix minute d'ici à vélo. On se sert nous mêmes au robinet de la grande cuve et on laisse l'argent sur la table. On a beau être des impies débauchés qui se baladent tout nus, les mennonites ont malgré tout confiance en nous !
Bon, plus que deux minutes de batterie. J'aurais aimé écrire plus, mais ce sera pour la prochaine fois...
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