dimanche 3 juillet 2011

Cette semaine a été particulièrement pénible. On avait prévu de rallonger notre journée de travail, mais avec 35°C à l'ombre, c'est difficile d'être productif. On a aussi eu quelques contretemps. Les chevilles de deux pouces de diamètre que l'on doit utiliser pour fixer les poutres ne sont pas prêtes (Dennis avait prévu qu'on les fabrique, mais il s'est rendu compte que ça nous prendrait trop de temps et il a donc du trouver quelqu'un pour en fabriquer pour nous).
On a réussi à joindre les deux troncs d'arbres pour former la première poutre et on devait tourner la poutre sur le côté pour pouvoir tracer l'emplacement des piliers. J'ai conseillé à Dennis d'attendre de recevoir les chevilles avant de tourner la poutre ou de trouver un moyen de fixer les deux parties de la poutre de manière temporaire, mais il était trop impatient (et mon anglais peut-être pas assez bon pour réussir à le persuader) et a décidé d'essayer de tourner la poutre en espérant que les deux parties restent attachées. Évidemment, ça n'a pas marché et on a perdu deux jours à tourner la poutre, se rendre compte que ça ne marchait pas et la remettre en place. Finalement, Dennis a trouvé un moyen de les fixer de manière temporaire avec deux grosses vis et tout est rentré dans l'ordre.

À part ça, rien de bien particulier. Je suis de corvée de lait depuis deux semaines (je suis toujours volontaire, parce que ça me donne une bonne occasion de me balader à vélo). On va chercher le lait (bio, of course) dans une ferme mennonite à dix minute d'ici à vélo. On se sert nous mêmes au robinet de la grande cuve et on laisse l'argent sur la table. On a beau être des impies débauchés qui se baladent tout nus, les mennonites ont malgré tout confiance en nous !


Bon, plus que deux minutes de batterie. J'aurais aimé écrire plus, mais ce sera pour la prochaine fois...

2 commentaires:

  1. Un pays où l'on va cul nu à vélo à la rencontre des plus puritains des puritains : ça doit être ça qu'on entend par "Amérique, pays de contrastes" !
    Bon, sinon, pour la construction, tu as tout mon soutien et mes encouragements. A vaincre sans difficulté, disent certains... (oui, bon, un peu pompeux, j'avoue... Mais le coeur y est :o).
    La bise Lisette ! Tu nous manques, à nous autres Montréalais !
    R.

    RépondreSupprimer
  2. En effet, ça fait bizarre de se baigner toute nue puis de devoir se couvrir les épaules pour aller manger une glace. Mais si on y pense, on a pas mal de points communs avec les mennonites à DR : simplicité volontaire, non-violence, vie en communauté, recours aux remèdes de grand-mère, etc.
    Bisous à vous deux ! Vous me manquez aussi !

    RépondreSupprimer